Information :
Plates-formes : GeForce Now, Microsoft Windows
Développeur : Caged Element
Genres : Jeu vidéo de course, Jeu de tir, Racing, Early Access
Éditeurs : Wired Productions, Plaion
Speed Freeks : du chaos motorisé entre folie furieuse et adrénaline pure
Dans le vaste paysage des jeux de course multijoueur, Speed Freeks tente une percée brutale avec une approche radicalement arcade, explosive et résolument déjantée. Développé par Caged Element (déjà connu pour GRIP) en collaboration avec PLAION, le titre mise tout sur l’action frénétique et le fun immédiat. Un pari qui rappelle des classiques comme Twisted Metal, Blur, ou encore WipEout, tout en injectant une bonne dose d’anarchie motorisée.
Disponible en accès anticipé sur Steam, Speed Freeks fait parler sa poudre avec une proposition nerveuse et spectaculaire, malgré quelques défauts de jeunesse.
Un univers warpunk à plein régime
Dès les premières secondes, Speed Freeks impose son ton : ici, pas question de pilotage fin ou de simulation. L’univers est brutal, métallique, sale et saturé de moteurs rugissants, à mi-chemin entre Mad Max et l’esthétique orkish de Warhammer 40,000. Les pilotes ? Des créatures sauvages aux commandes de bolides armés jusqu’aux dents. Les circuits ? Des arènes déglinguées où tous les coups sont permis.
Le jeu ne cherche pas à raconter une histoire complexe. L’essence de Speed Freeks, c’est la confrontation. Tout est au service d’un gameplay où la vitesse se mêle à la destruction, dans un esprit résolument multijoueur.
Des courses aussi tactiques que chaotiques
Le cœur du jeu repose sur des courses-combats en équipe, mélangeant habilement course classique, tirs nourris et objectifs dynamiques. Trois types de véhicules sont disponibles : rapides, équilibrés ou lourds, chacun avec des capacités spéciales à activer en pleine action (turbo, mines, missiles, boucliers...).
Le gameplay, bien que simplifié, conserve une vraie courbe de progression. Il faut apprendre à lire les circuits, coordonner avec son équipe et alterner entre pilotage agressif et jeu d’équipe. Le tout se déroule dans un rythme effréné, où chaque seconde peut faire basculer la partie. L’équilibre entre vitesse pure et guerre de position est surprenant de maturité pour un jeu aussi exubérant visuellement.
Les cartes, au nombre encore limité, sont bien pensées : boost, pièges, raccourcis et points de respawn sont répartis avec intelligence, ce qui rend chaque match unique. Mention spéciale au mode Convoy, où l’équipe doit escorter ou intercepter un convoi mobile — une variation bien trouvée qui renouvelle les parties.
Une technique solide, mais encore perfectible
Graphiquement, Speed Freeks impressionne par son style artistique affirmé. Le design des véhicules est bourré de personnalité, les effets de destruction sont spectaculaires, et les explosions, fréquentes, ne nuisent jamais à la lisibilité. Le jeu tourne bien, même sur des configurations moyennes, avec un framerate stable et des temps de chargement très courts.
En revanche, certains éléments manquent encore de finition : textures parfois floues, effets de particules trop envahissants, ou collisions étranges. Quelques bugs en ligne ont aussi été relevés (déconnexions ou joueurs figés), ce qui reste tolérable à ce stade de développement.
Côté sonore, l’ambiance est impeccable : moteurs tonitruants, impacts métalliques, cris de pilotes enragés et une bande-son heavy metal qui colle parfaitement à l’ambiance.
Points forts :
Un gameplay nerveux et jouissif, parfaitement taillé pour le multijoueur.
Une identité visuelle forte, entre warpunk et chaos mécanique.
Des modes de jeu bien pensés, avec une bonne dose de stratégie d’équipe.
Une optimisation solide, même en accès anticipé.
Points faibles :
Contenu encore limité (véhicules, cartes, modes).
Quelques problèmes de collision et bugs réseau.
Ergonomie parfois confuse dans l’interface et les menus.
Warhammer 40,000: Speed Freeks - le test