Information :
Date de sortie initiale : 2025
Développeur : Fallen Tree Games Limited
Plates-formes : PlayStation 5, Xbox Series, Microsoft Windows
Genres : Jeu vidéo indépendant, Jeu vidéo de simulation, Jeu d'aventure, Jeu de tir
🧃 Bienvenue à Averno City, la jungle urbaine des années 80
The Precinct vous plonge dans les rues crasseuses, étouffantes et illuminées de néons d’Averno City, une ville fictive rongée par le crime et la corruption. Vous y incarnez Nick Cordell Jr., jeune officier de police fraîchement affecté à un commissariat au cœur du chaos. Le cadre : les années 1980, avec tout ce que cela implique en termes d’ambiance, de véhicules, de musique synthétique et de blousons en cuir.
Le jeu s’appuie sur un concept simple mais efficace : faire de vous un vrai flic de terrain, de la patrouille à la course-poursuite, en passant par l’enquête et les arrestations musclées. Le tout dans un monde ouvert généré dynamiquement, qui réagit à vos choix et à votre manière de faire respecter (ou non) la loi.
🚨 Un gameplay basé sur l’improvisation et la réaction
Ce qui distingue The Precinct, c’est son système de missions dynamiques. Oubliez les missions linéaires et scriptées : ici, la plupart de vos interventions apparaissent de façon aléatoire pendant vos patrouilles. Un vol à l’arraché peut tourner en fusillade. Une course-poursuite peut vous mener à une planque de gang. Vous êtes constamment sollicité, et c’est à vous de juger de la priorité des appels.
Vos outils sont variés : matraque, taser, armes à feu, radio pour appeler des renforts, herses pour immobiliser un véhicule en fuite, et même des drones de surveillance. Vous pouvez aussi embarquer des suspects, fouiller des véhicules, interroger des témoins ou faire appel à des collègues pour couvrir une zone.
Le gameplay oscille entre simulation et action pure. Certaines missions vous demanderont d’user de diplomatie et de sang-froid, d'autres de réagir dans la seconde avec un flingue au poing. Cette diversité renforce l'immersion et casse la routine, surtout quand les événements se déclenchent sans prévenir.
🏙️ Une ville organique, pleine de contrastes
Averno City est une réussite. Inspirée par New York ou Detroit des années 80, la ville offre une architecture dense, sale, avec des quartiers bien différenciés : le centre d’affaires surpeuplé, les docks sombres, les banlieues délabrées, ou encore les zones industrielles désertes la nuit.
Chaque district possède sa propre ambiance, ses délits typiques, sa densité de population et même son propre style musical diffusé à la radio. Les gangs y opèrent de manière territoriale : une intervention dans le mauvais quartier peut vite mal tourner.
Le jeu gère aussi un cycle jour/nuit, des effets météo dynamiques et un trafic vivant. De jour, les rues sont bondées, les manifestants occupent les places publiques, et les crimes sont souvent visibles. La nuit, la ville semble respirer autrement : les sirènes résonnent, les néons clignotent, les crimes se font plus violents.
🚓 Des mécaniques policières bien pensées
L’un des attraits principaux de The Precinct, c’est son souci du détail dans les procédures policières. Vous devez interpeller, contrôler, arrêter, fouiller, notifier les droits… et ne pas abuser de la force sous peine de sanctions internes. Un usage excessif de votre arme peut vous valoir des rapports, voire une suspension. Le jeu encourage donc à jouer "proprement", ce qui est assez rare dans le genre.
À l’inverse, vous pouvez aussi jouer un flic borderline, qui règle les problèmes à sa façon — mais le système de réputation s’en souviendra. Les passants peuvent vous dénoncer, les médias couvrir vos bavures, et votre poste de police peut vous rappeler à l’ordre.
Le poste lui-même est un vrai hub : vous y retournez pour rendre des rapports, consulter des dossiers, récupérer du matériel ou assister à des briefings. Vous pouvez y voir évoluer la hiérarchie et même progresser en grade, ce qui vous donne accès à de nouvelles zones ou véhicules (hélicoptères, unités d’élite…).
🎨 Esthétique rétro et bande-son d’ambiance
Graphiquement, The Precinct n’est pas un monstre de technologie, mais il soigne son style. L’aspect légèrement stylisé, presque bande dessinée, sied parfaitement à l’ambiance. La vue isométrique offre une excellente lisibilité des actions, sans sacrifier la richesse visuelle. Les jeux de lumière et les effets de particules pendant les courses-poursuites nocturnes sont particulièrement réussis.
Côté bande-son, c’est un pur hommage aux films policiers des années 80 : synthés sombres, basses rondes, thèmes jazzy pour les phases calmes. Les bruitages sont également de bonne qualité, que ce soit les sirènes, les radios grésillantes ou les pneus qui crissent dans les virages serrés.
Points forts :
Ambiance années 80 parfaitement maîtrisée : néons, musique, voitures et look rétro, tout y est.
Ville dynamique et imprévisible : chaque patrouille est différente grâce aux événements aléatoires.
Gameplay riche et tactique : entre action, enquête et gestion des procédures.
Progression immersive : grades, équipements, réputation… on se sent réellement "flic".
Points faibles :
Narration principale peu mise en avant : l'histoire de Nick Cordell Jr. reste assez floue.
Répétition des missions à la longue : malgré la génération dynamique, certaines scènes finissent par se ressembler.
-
Contrôles parfois imprécis : notamment lors des interpellations ou à bord des véhicules.
The Precinct - le test