Information :
Genres : Jeu de rôle, Jeu vidéo indépendant, Casual game, Adventure, Strategy
Développeur : 6.5F Studio
Plate-forme : Microsoft Windows
Éditeur : Vsoo Games
Introduction
Miryam: The Polluted Land est un jeu de stratégie et de tower defense développé par 6.5F Studio et édité par Vsoo Games. Il propose une expérience atypique qui mélange gestion de défense et narration psychologique, plongeant le joueur dans un monde cauchemardesque. L’histoire suit Miryam, une fillette de dix ans confrontée à la maltraitance et à l’intimidation. Après avoir souhaité la disparition de son frère, elle se retrouve transportée dans le Pays de Nod, un univers sombre et corrompu. Pour espérer retrouver son frère et sortir de ce cauchemar, elle devra combattre des créatures monstrueuses représentant ses peurs et traumatismes.
Avec son ambiance unique, son gameplay stratégique et son approche narrative originale, Miryam: The Polluted Land se démarque des tower defense traditionnels. Mais ce mélange de genres fonctionne-t-il vraiment ? Plongeons dans le test complet du jeu pour en savoir plus.
Scénario et ambiance
L’un des plus grands points forts du jeu réside dans son univers narratif. Contrairement aux tower defense classiques qui misent principalement sur la stratégie et le placement des défenses, Miryam: The Polluted Land introduit une forte dimension psychologique et émotionnelle.
L’histoire de Miryam est lourde et poignante. Elle grandit dans un environnement toxique où elle est négligée par ses parents et subit des moqueries constantes à l’école. Son seul refuge est son imagination, jusqu’au jour où, dans un moment de détresse, elle exprime un souhait terrible : la disparition de son petit frère. Lorsqu’elle se retrouve piégée dans le Pays de Nod, elle comprend rapidement que ce monde est une représentation de son propre esprit, peuplé d’ombres menaçantes et de créatures symbolisant ses peurs et ses traumatismes.
Le jeu alterne intelligemment entre des phases de narration et des phases de défense. On découvre peu à peu l’histoire de Miryam à travers des dialogues, des souvenirs, et des indices disséminés dans l’environnement. L’aspect dark fantasy du jeu renforce cette ambiance pesante, tout en proposant une direction artistique soignée et immersive.
Gameplay et mécanique de jeu
Un tower defense exigeant et stratégique
Le cœur du gameplay repose sur un système de tower defense dans lequel Miryam doit ériger différentes structures pour repousser des vagues d’ennemis. À la différence des tower defense classiques où les tours sont fixes et automatisées, Miryam: The Polluted Land propose un système plus dynamique où certaines structures nécessitent l’intervention directe du joueur.
Le jeu met à disposition plus de 20 types de défenses différentes, chacune ayant un rôle spécifique :
- Les feux de camp, qui créent des zones de lumière et brûlent les ennemis.
- Les lucioles, qui détectent les créatures invisibles et les affaiblissent.
- Les pots d’oies, qui émettent des cris stridents pour ralentir les monstres.
L’une des particularités du jeu est la gestion des ressources limitées. Chaque structure coûte de l’énergie à placer et améliorer. Le joueur doit donc faire des choix stratégiques en fonction du type d’ennemis qui approchent et des ressources disponibles.
Une variété d’ennemis qui pousse à l’adaptation
Les ennemis sont nombreux et diversifiés, chacun possédant des caractéristiques propres. Certains sont rapides mais fragiles, tandis que d’autres sont plus lents mais extrêmement résistants. Il existe également des monstres aériens et souterrains qui forcent le joueur à adapter ses défenses en conséquence.
À chaque niveau, les vagues d’ennemis deviennent de plus en plus difficiles, demandant au joueur une planification rigoureuse et une adaptation rapide.
Une difficulté bien dosée, mais exigeante
Le jeu propose une difficulté progressive qui mettra les nerfs des joueurs à rude épreuve. Contrairement aux tower defense plus accessibles, Miryam: The Polluted Land demande une compréhension approfondie des mécaniques et une gestion intelligente des ressources dès les premiers niveaux.
Cela peut être un atout pour les amateurs de défis, mais aussi un frein pour ceux qui cherchent une expérience plus détendue.
Graphismes et bande-son
L’univers visuel du jeu est particulièrement soigné. La direction artistique mélange des tons sombres et des couleurs contrastées qui renforcent l’ambiance oppressante. Les décors sont détaillés, avec une attention particulière portée aux animations des ennemis et aux effets de lumière.
Le design des créatures est également réussi. Chaque monstre semble tout droit sorti d’un cauchemar, avec des formes grotesques et dérangeantes qui collent parfaitement au thème du jeu.
Côté bande-son, l’OST contribue grandement à l’immersion. Les musiques sont mélancoliques et angoissantes, renforçant l’atmosphère pesante du jeu. Les bruitages des créatures et les sons d’ambiance participent également à cette sensation de malaise et d’oppression.
Points forts :
Une narration poignante et immersive
Le jeu réussit à raconter une histoire forte et émotionnelle tout en intégrant un gameplay stratégique.
Un tower defense original et exigeant
Avec un large choix de structures défensives et des ennemis variés, le jeu propose une véritable profondeur stratégique.
Une direction artistique marquante
Les graphismes et le design des monstres sont soignés, renforçant l’aspect dark fantasy du jeu.
Une bande-son immersive
La musique et les effets sonores contribuent parfaitement à l’ambiance pesante et immersive.
Points faibles :
Un manque d’explications pour les nouveaux joueurs
Le jeu ne prend pas assez le temps d’expliquer ses mécaniques, ce qui peut être frustrant au début.
Une difficulté parfois punitive
Si le challenge est intéressant, certains niveaux sont particulièrement ardus et pourraient rebuter les joueurs occasionnels.
Une certaine répétitivité sur la durée
Malgré la diversité des ennemis et des structures, certaines phases de jeu peuvent devenir répétitives sur le long terme.
Miryam: The Polluted Land - le test